Naturopathie

Qu’est-ce qui empêche d’être soi-même ?

« Etre soi-même » : ce qui semble être ue évidence est devenu un défi pour la plupart d’entre nous. Pourquoi est-ce si difficile d’être la personne que vous avez envie d’être ? Quels obstacles devez-vous surmonter pour y parvenir ? Découvrez les blessures qui vous empêchent d’avancer et comment vous en sortir.

Etre soi

Etre soi ne va pas de soi. Le chemin pour y parvenir est souvent jonché d’embûches, d’interrogations et d’illusions. Mais le suivre en vaut la peine car il permet de vivre sa vie… et non pas d’attendre indéfiniment de la vivre. Nous venons au monde avec un nom, un prénom, un sexe et une famille. Mais ensuite, nous avons le choix de façonner notre vie comme nous l’entendons. Le hic, c’est que cette liberté et cette multitude de possibilités peuvent paradoxalement nous empêcher de devenir nous-mêmes.

Prendre du recul

Qui êtes-vous réellement ? Quelles sont vos vraies valeurs ? Comment faire la part des choses entre ce que vous avez hérité de vos parents et ce à quoi vous aspirez, au plus profond de vous-même ? 

La condition sine qua non pour devenir vous-même, c’est d’abord de réfléchir à ce que vous désirez en choisissant consciemment ce qui est bon pour vous et ce qui ne l’est pas. Le bien-être, ou au contraire le mal-être, que vous ressentez vis-à-vis d’une pensée ou dans une situ²ation donnée sont de précieux indicateurs quant à la relation que vous entretenez avec vous-même. Autrement dit, être vous-même, c’est d’abord vous montrer à l’écoute de vos ressentis : si vous vous sentez bien, c’est que vous êtes dans la bonne direction, en accord avec vous. Si vous vous sentez mal, c’est probablement que vous faites fausse route.

S'affirmer

« Fais pas ci, fais pas ça, ne te comporte pas comme ça ! » : quand vous étiez petit(e), on pouvait vous empêcher d’être vous-même, à tort ou à raison. Mais à l’âge adulte, il n’y a que vous piur vous empêcher d’exprimer votre personnalité profonde. Devenir soi exige du courage, la volonté de s’affranchir de l’image que votre entourage a de vous. Il est essentiel de se libérer des étiquettes qu’on vous a collées depuis l’enfance et d’écouter vos aspirations profondes pour pouvoir enfin cultiver votre singularité. La relation à soi dépend aussi de celle aux autres. Tandis qu’un rapport sain à vous-même reste la garantie de relations authentiques et enrichissantes avec autrui, une méconnaissance de vous-même vous entraîne irrémédiablement à entretenir des rapports biaisés et teintés de souffrance. Vos relations familiales, sociales, et affectives viennent combler les vides que vous avez en vous. Les liens que vous tissez avec les autres vous renvoient à ce que vous êtes mais aussi à ce que vous voudriez devenir. En d’autres termes, les personnes que vous fréquentez chaque jour vous rapprochent, ou, au contraire, vous éloignent de vous-même.

Panser ses blessures d'enfance

Dans son ouvrage Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, Lise Bourbeau nous apprend à reconnaître nos failles pour mieux nous en débarrasser. A la clé, l’affirmation de soi et une vie plis épanouie. Le principe, c’est que pour chaque blessure que nous avons ressentie enfant, nous nous sommes crée un masque. Plus la blessure est importante, plus souvent nous en souffrirons. Pour guérir de ses blessures, il faut d’abord les accepter. Vous devez vous donner le droit d’avoir souffert et d’en avoir voulu à vos parents.

Lise Bourbeau explique que, plus vous ressentez la souffrance que votre enfant intérieur a véce, plus vous éprouvez de la compassion à son égard et plus vous pourrez accéder au pardon et à l’acceptation. La guérisson sera effective lorsque vousn’uarez plus besoin de porter un masque pour vous protéger et que vous comprendez que les expériences mises par la vie sur votre chemin ne peuvent que se révéler bénéfiques pour vous. Vous pourrez alors céder à l’amour de soi. S’aimer, c’est s’accepter tel que l’on est, et ce, même si on fait aux autres ce qu’on leur reproche. C’est se donner le droit de faire des erreurs et de blesser les autres. C’est savoir que l’on ne peut pas plaire à tout le monde et que l’on peut avoir des réactions qui déplaisent aux autres sans se blâmer pour autant.

Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même

1.Le rejet

« C’est une blessure très profonde , car celui qui en souffre se sent rejeté dansson être et surtout dans son droit d’exister. » La personne se fabrique ainsi un masque de fuyant. Sa réaction principale en cas de réactivation de sa blessure est la fuite. Elle a tendance à rêver, à être souvent dans son monde imaginaire. Elle n’aime pas s’attacher aux choses matérielles, qui pourraient l’empêcher de fuir à sa guide, et elle apprécie la solitude. Inconsciemment, elle met tout en oeuvre pour qu’on la rejette car, ne comprenant pas qu’on puisse l’aimer,elle se rejette elle-même. En général, ce genre de personne a un problème avec le parent du même sexe qu’elle, avec une relation qui passe de l’amour à la haine.

2. L'abandon

La blessure de l’abandon se crée lorsque l’on s’est senti délaissé ou abandonné par ou pour quelqu’un : un parent qui travaille trop, un divorce, l’arrivée d’un petit frère ou d’une soeur… Cette blessure provient du manque d’affection de la part du parent du sece opposé. Pour se protéger,  la personne porte le masque de la dépendance : elle se sent incomplète lorsqu’elle vit seule. Elle peut s’inventer des problèmes, juste pour que l’on s’intéresse à elle. Sa plus grande peur est la solitude, qu’elle cherche à tout prix à éviter.

3. La trahison

La personne s’est sentie trahie à un moment donné par le parent de sexe opposé avec lequel elle entretenait une relation fusionnelle. Elle présente un fort complexe d’Oedique. Pour se protéger, elle met le masque de contrôle : elle veut toujours prouver aux autres qu’elle a une parfaite maîtrise des situations et a tendance à chercher à imposer ses opinions. En amour, et en amitié, elle préfère ne pas s’engager pour ne pas risquer d’être trahie à nouveau.

4. L'humiliation

La personne qui souffre de cette blessure s’est sentie humiliée par ses parents. Elle a honte de ce qu’elle est, de son corps, de tout son être. Très souvent, ses parents ont exercé un contrôle sur elle. Pour se protéger, elle enfile le masque du masochisme. Elle cherche même à se faire mal avant que les autres ne s’en chargent. Guidée par le sens du devoir, elle a tendance à faire passer les besoins des autres avant les siens et à culpabiliser lorsqu’elle est heureuse alors que d’autres ne le sont pas. Sa plus grande peur ? La liberté ! Parce qu’elle apeur de ne pas savoir se gérer elle-même.

5. L'injustice

« Une personne qui souffre d’injustice est celle qui ne se sent pas appréciée à sa juste valeur, qui ne se croit pas respéctée ou qui ne croit pas recevoir ce qu’elle mérite. » Pour se protéger, elle enfile le masque de la rigidité. Autrement dit, elle fait croire que rien ne la touche. Elle pet sembler hautaine et froide. Elle a tendance à cacher ses émotions et se montre obsédée par la notion de bien et de mal. Paradoxalement, alors qu’elle n’est pas vraiment chaleureuse avec les autres, elle déteste la froideur.

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